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Edito du 5 février 2011

Vous avez vu le dernier clip de Johnny ? Non ? Je vous résume alors : on y voit le chanteur entouré de son groupe et des deux coauteurs de son album dans un chouette studio d’enregistrement blindé de super matos (magnéto Studer, Telecaster, Gibson acoustique, etc.). Un truc certes un peu artificiel, avec drapeau américain en fond et zicos qui se tapent dans les mains à la fin, mais dont le minimalisme fait dire au magazine Voici : « on dirait une vidéo de bonus d’un DVD de tournée, rien de plus. On y voit Johnny Hallyday (…) en train de bosser en studio. Aucun intérêt. Même une pub Optic 2000 est réalisée avec plus d’imagination. Ou alors… Peut-être qu’on est passés à côté d’un truc.  »

Le truc en question, j’ai dans l’idée que c’est un mot de 7 lettres qui commence par MU et finit par SIQUE et qui, parce qu’il est rattaché à une certaine culture, échappe complètement à des grands reporters passant le plus clair de leur temps à enquêter sur la cellulite de Britney Spears ou les infidélités de Brad Pitt… Comme si le clip et ses plus talentueux réalisateurs, publicitaires pour la plupart, avaient le pouvoir d’apporter quoi que ce soit à la musique. Comme si le fait de voir un cheval courir au ralenti dans un cirque ou des cadavres sortir de leurs tombes pour faire une chorégraphie pesait sur la qualité d’une chanson. Comme s’il y avait, dans ce fatras d’images calibrées ou dans cette débauche de symboles piochés dans la Psychanalyse pour les nuls, quoi que ce soit de plus intéressant qu’une pub pour Optic 2000.

De fait, j’ai beau ne pas être le plus grand fan de Johnny, je me prends à rêver, à la vision de ce clip austère, qu’après avoir passé un bon nombre d’années à porter des cuirs à franges et des tee-shirts Harley Davidson pour donner des airs Wok’n’Woll Attitioude à la variétoche que lui composait Michel Obispoman, son phénoménal organe vocal enregistre enfin son tout premier album de rock… Et c’est vrai qu’avec son esprit Zepelinien et ses 4 minutes où Jojo parvient enfin à contenir son chant, ce ‘Jamais seul’ pourrait bien être le prélude d’un bon disque. A vérifier…

En attendant, quitte à passer pour un extraterrestre aux yeux des mecs de Voici (ce qui n’est pas non plus pour me déplaire), je regarde le clip en m’arrêtant toutes les 15 secondes pour voir la marque de telle guitare ou le positionnement des micros sur la batterie. Et puis après avoir consulté le prix d’un magnéto Studer en état de marche dans les annonces d’AudioFanzine, je retourne sur la page d’accueil du site pour voir ce qui s’y passe. C’est moins glamour qu’un clip de Mondino ou Sednaoui, mais c’est un tout petit peu plus intéressant musicalement parlant vu que Red Led s’est fendu d’un test du tout nouveau Cubase 6 et que cette mise à jour pourrait bien simplifier la vie de pas mal d’utilisateurs du séquenceur de Steinberg. De son côté, Sleepless nous fait la chronique de tous les pianos Tonehammer, sanctionnés à juste titre d’un Award Qualité/Prix. Un peu de pédago pour finir ? La tension d’offset, ça vous dit quelque chose ? A moi, non plus. Raison de plus pour que nous allions lire ensemble le dossier de Craig Anderton sur le sujet.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam.

Publié dansEditos

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