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Edito du 4 juin 2011

Par décision du tribunal de Rungis ce jeudi 2 juin 2011, la société AudioFanzine et son éditorialiste Los Teignos ont été reconnus coupables de diffamation à l’encontre du concombre espagnol. En guise de dommages et intérêts, ils ont été condamnés à verser chacun un euro symbolique au ministère de l’agriculture espagnol.

 

Pas fier, que je suis. Et au « J’accuse » aveugle de la semaine dernière, je ne vois pas d’autre suite à donner qu’un « J’avoue » plein d’humilité. Oui, comme tous les salauds de journalistes de mon espèce, j’ai sombré dans l’anticucurbitacisme primaire, jetant l’opprobre sur l’une des plus nobles crudités qui soient. Et oui, je l’ai fait au mépris de la présomption d’innocence, au mépris de tous les idéaux républicains qui énoncent pourtant clairement que tous les légumes naissent libres et égaux en droit, même lorsqu’il s’agit de fraises du mois de novembre, même lorsqu’il s’agit de bananes bioéquitables arrivées de l’autre bout du monde dans les soutes de 747 consommant à peine 12 000 litres de kérosène par heure de vol (de là à penser que le fruit exotique bio est une stupidité sans nom, il n’y a qu’un pas).

Si vous saviez comme je me dégoûte d’avoir dit ça. C’est au point que je suis allé racheter les stocks de concombres de tous les supermarchés du coin pour leur rendre, du haut de la Tour Eiffel, la liberté. Et croyez-moi, c’est beau un lâcher de cucurbitacées… Oh, pardon, pardon, pardon !

Pardon d’avoir entretenu une rumeur qui associe désormais le concombre à tous les maux de l’humanité : ici, on dit qu’il y aurait de l’ADN de concombre sur l’oreiller de DSK dans sa chambre au Sofitel, là on prétend que Georges Tron les fumerait et c’est jusqu’à Luc Ferry qui accuse on ne sait trop qui de faire on ne sait trop quoi avec, murmure-t-on, peut-être, des concombres…  Pauvre légume qui, aussi frêle soit-il, sert à présent de leurre pour détourner l’attention des plus lamentables crimes qui soient…

Du coup, je me sens dans l’obligation de me racheter, et comme souvent, c’est par la musique en général, et par la vôtre en particulier, que passera mon salut. Au moins être utile à cela, en espérant qu’au jour du jugement dernier, on m’accordera que j’ai plus fait pour les musiciens que contre les végétariens. Et pour bien entamer cette tentative de réhabilitation, ce ne sont pas moins de trois articles que je vous propose, et du public pour vos concerts lors de la prochaine fête de la musique.

On commence avec le test de la seconde version de Torq, le logiciel de DJing d’Avid qui semble très bien placé en termes de rapport qualité/prix. On poursuit avec le banc d’essai du Broadway Lites de SONiVOX MI, soit une banque de cuivres  toute à fait recommandable si l’on en croit Sleepless, et on finit avec le mixage en douze étapes, un dossier signé Craig Anderton et qui, s’il ne fait pas dans la recette, n’en constitue pas moins un bon point de départ pour apprendre le difficile art du mixage…

Au-delà de ça, je vous avais promis du public pour vos concerts. Et c’est par là qu’il arrivera : www.fete-musique.com. Qu’est ce que c’est ? Un agenda concert dédié à la fête de la musique et qui permet – on est assez fier de la chose, d’associer un fichier MP3 à votre annonce de concert pour que les visiteurs aient un avant-goût de ce qui les attend. Réalisée en partenariat avec Noomiz, la chose a le bon goût de tourner sous toutes les plateformes, y compris les téléphones portables, et peut même être intégrée en 10 secondes chrono sur votre blog, votre site ou votre page Facebook via le widget qui va bien.

Remarquez, si vous préférez tuer des arbres, vous pouvez toujours imprimer le programme officiel du ministère de la Culture. Tant que vous ne touchez pas aux concombres, moi ça me va…

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

Publié dansEditos

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