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Edito du 29 octobre 2011

100 miyards ! 100 miyards d’euros ! Oui, ça fait beaucoup d’argent… Mais ce sera loin, très loin d’être suffisant pour éponger la dette qu’a contractée le Monde auprès de la Grèce.  Ce serait l’inverse ? Non, j’insiste : la Grèce ne doit rien à personne, parce tout le monde lui doit beaucoup beaucoup plus que des milliards de milliards d’euros.

Sans même parler du carré de l’hypoténuse, du nombre Pi, du théorème de Thalès ou de la géométrie euclidienne  qui vous replongeraient un peu trop douloureusement dans le programme de maths de 4e, sans même m’attarder sur Hippocrate, le père de la médecine, Théophraste, celui de la botanique, Leucippe, celui de la chimie ou sur Aristote, père d’à peu près beaucoup trop de choses pour qu’on puisse les citer dans un mail de moins de 2 Go, sans même m’attarder sur Socrate, et Platon, et Hésiode, et Homère, et Diogène, et Epicure, et Sophocle, sans même m’attarder sur tous ces gens en chiton donc, je me souviens.

Je me souviens que notre sens du beau, du juste ou du rationnel, à nous occidentaux, a été forgé dans ce petit pays. Tout comme la démocratie que nous chérissons. Je me souviens qu’à peu près tous les mots les plus intéressants de la langue française ont une racine grecque, et je me souviens surtout, lorsque j’accorde une guitare (comme l’excellente Mustang de la série Pawn Shop, par exemple), que les douze notes qui font toute la musique que j’aime, elles ne viennent pas du blues, comme le croient Johnny ou Nikos Aliagas, mais de Pythagore.

Alors bon, 100 milliards, à l’heure où toute idée se monnaye, où tout propos se copyrighte, avouez que c’est finalement peu cher payé comme licence d’utilisation de notre monde moderne. Et puis je vois mal comment on pourrait reprocher aux grecs d’être dans une telle mouise, dans la mesure où si quelques sangliers bon marché suffisaient à sustenter Toutatis et Belenos, c’était une autre paire de manches que d’avoir une centaine de Dieux de l’Olympe tous les jours à table, au prix où étaient le nectar et l’ambroisie… Et c’est sans compter les factures d’eau et d’électricité atteignant des montants astronomiques à chaque fois que Zeus et Poséïdon, un peu bourrés en fin de repas, se mettaient à refaire la cosmogonie…

Plus simple mais pas moins intéressant que ces antiques querelles, on préfèrera pour cette semaine s’intéresser à la discussion de deux mortels, et non des moindres : Bénédicte Schmitt et Dominique Blanc-Francard, deux grands ingés son français qui, au sein d’une vidéo tournée par Avid à l’occasion de la sortie du dernier Pro Tools, évoquent leur expérience en studio. Si vous êtes DJ et qu’il y a trop de faders pour vous là dedans, pas de panique, j’ai ce qu’il vous faut : la Pioneer DJM-T1, une console deux voies conçue pour piloter Traktor Scratch. Bref, tout ce qu’il faut pour mixer Demis Roussos et Vangelis.

Με αυτό, καλή εβδομάδα και την επόμενη εβδομάδα.

Λος Teignος
Από την Ομάδα Ήχου Ze

(Oui, bon, d’accord : c’est Google Trad et la plupart d’entre vous ne parlent pas plus grec que moi mais je suis persuadé que vous avez compris où je voulais en venir)

Publié dansEditos

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