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Un éclair… puis la nuit.

Une semaine après le blast, il n’y a sans doute pas grand-chose à ajouter au silence épais qui nous a d’abord enveloppés, puis à ce fatras de mots prononcés par les uns ou les autres, clamant toutes choses et leur contraire au milieu d’un chaos suintant de deuil, de colère, de peur et de tristesse. A quatre pattes dans le noir, chaque français cherche sa France qui cherche, quant à elle, l’interrupteur et la voie à suivre. En résulte un désordre propice aux campagnes politiques comme aux remises en question, aux réformes constitutionnelles comme à la compassion, aux résolutions comme à l’audimat vite fait mal fait d’une chaîne de télé qui passe 3 heures de suite à filmer la même fenêtre en bégayant qu’elle ne sait rien.

Fort heureusement, en face de cette caricature d’information et ces paroles creuses, il y avait et il y a encore le journal Le Monde, faisant en temps réel depuis son site la chasse aux rumeurs nées sur Twitter ou Facebook, vérifiant les faits un à un pour que les fantasmes nés sur les réseaux sociaux ne drapent pas l’objet de notre terreur d’un brouillard plus angoissant encore. Merci à eux de nous avoir rappelé ce qu’était le rôle crucial du journalisme, du vrai, dans ce genre d’instant : être debout, au milieu du bordel, et dire les faits avérés de manière claire et sans pathos.

Le pathos, ce sera sans doute plus le domaine de cet autre individu qui doit rester bien campé sur ses deux jambes en de pareils instants : l’artiste. Car même si aucune chanson n’est hélas capable d’arrêter une balle, la musique a ce pouvoir de faire vivre les idées, les émotions, de donner à voir, vivre et penser. Et elle est à ce titre, depuis toujours, l’une des armes les plus redoutées par les tortionnaires, celle qui berce et apaise comme celle qui soulève un peuple et le fait marcher d’un pas sûr dans la même direction.

Ce n’est donc pas le moment de jouer moins fort et bien que la chose puisse paraître bien dérisoire en de pareils instants, vous présenter les bancs d’essai de la semaine ne me semble certainement pas dénué de sens : trois produits, tous trois récompensés d’un Award tant la qualité est de mise. Il y a d’abord Le Clean, le génial simulateur d’ampli à tube au format pédale des Français de Two Notes, mais aussi le Komplete Kontrol S88, superbe clavier de contrôle au toucher lourd de Native Instruments, et enfin le bundle de plug-ins Soundtoys 5 comptant parmi les meilleurs effets du marché, matériel et logiciel confondus. Et que ceux qui ne trouvent pas leur compte là-dedans ne baissent pas les bras : ils pourraient bien, grâce à nos newletters exceptionnelles pour les promos de la fin novembre, trouver de quoi jouer plus fort, plus clair, plus loin. On en aura besoin.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

Publié dansEditos

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