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Human after all

«Nous commençons à voir des commentaires négatifs sur le côté terrifiant d’un robot qui pourrait voler le travail des humains. Nous n’allons pas commenter cette vidéo parce qu’il n’y a pas grand-chose à ajouter et parce que nous ne voulons pas répondre à la majorité des questions qu’elle soulève.»

Ainsi s’exprime la directrice de communication de Google X, après que la vidéo sur le robot Atlas, inventé par la société Boston Dynamics que Google/Alphabet avait rachetée il y a un peu plus de deux ans, a choqué un bon paquet d’internautes sur le web. Atlas y apparait d’une troublante humanité dans son habileté à marcher, ouvrir des portes, reprendre son équilibre ou porter des colis, comme dans son asservissement à l’homme qui le « martyrise » dans la vidéo. A le voir réduit à l’état d’esclave égyptien au temps des pyramides, on aurait presque envie de le défendre, de lui payer une bière et de militer pour qu’il ait le droit de vote, de se marier avec des robots du même sexe, d’adopter des enfants… ou du moins celui de poursuivre Boston Dynamics et Alphabet devant les tribunaux pour harcèlement moral et violences sur le lieu de travail.

Or, si Google a pour habitude de ne pas vouloir répondre aux questions que soulèvent ses multiples activités, il ne voudrait pas non plus voir son image plombée en passant pour l’inventeur de Skynet, surtout à l’heure où les robots militaires deviennent un sujet aussi préoccupant que celui de l’écologie, surtout à l’heure où une Google Car est rentrée dans un bus…

Boston Dynamics est donc en vente, Amazon et Toyota s’étant déjà montrés intéressés, tandis que Google continuera ses autres activités sans vouloir répondre à la majorité des questions qu’elles soulèvent : la génétique, l’intelligence articificelle, la production énergétique, l’hébergement de vidéo, de musique, de photos, la numérisation des livres, la cartographie, la téléphonie mobile, la publicité et accessoirement, mais alors vraiment accessoirement, le développement d’un moteur de recherche qui fait déjà figure de moteur de perdition face à la clarté d’un Qwant.

Sans passer par Google, je vous annonce donc le programme de la semaine sur Audiofanzine, avec pour commencer le test des chouettes hollowbodies Epiphone Gary Clark Jr, celui de l’étonnant synthé pour guitare Boss SY-300 et celui, à marquer d’une pierre blanche, de l’Una Corda de Native Instruments, un prototype de piano qui n’est ni plus ni moins que le premier produit à recevoir un 5 sur 5 dans l’histoire d’AudioFanzine, tout simplement parce le pourtant très exigeant Sleepless n’a rien eu à redire sur la chose. Je vous complète ça de l’interview de l’ingé son David Kimmell et d’un numéro d’On Refait Le Patch spécial Questions/Réponses et vous devriez être bien occupés pour cette semaine.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine

Los Teignos
From Ze AudioTeam

Publié dansEditos

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