Ma rue habite ce silence aux larges trottoirs Façades de craie blanches Fenêtres noires Où…
Le machin web de Los Teignos
L’homme est laid souvent, idiot la plupart du temps et inutile toujours. Sauf qu’il a inventé la poésie. Et si ça ne pardonne pas tout mais ça offre un sacré bénéfice du doute…
Ma rue habite ce silence aux larges trottoirs Façades de craie blanches Fenêtres noires Où…
Ne me reste que l’oiseau Les ailes, boitant, coupées, Le regard, buttant, percé À la…
La nuit. La pluie. Un ciel blafard que déchiquette
De flèches et de tours à jour la silhouette
D’une ville gothique éteinte au lointain gris.
Je suis le ténébreux, le veuf, l’inconsolé,
Le prince d’Aquitaine à la tour abolie :
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie.