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Curée

Il y a ton cou
Pris dans la gueule de nuit
À la blancheur proche de rompre
Tes cuisses à l’écart des promesses
Ta chevelure lourde où mon souffle tremble
Quand subrepticement
S’ouvrent, tendent et dressent
L’œil à n’y plus bouger
Le ventre meuble à se gorger
Du silence rauque à l’apnée de tes fesses
Où les goûts vont de pli en pli,
Coulure de meute épaisse
De langue en lèvre qui frémit
Proie d’hiver au printemps la curée
Qui réclame qu’on en finisse
De cet oiseau l’aile à clouer
Résolu de ne plus tutoyer le ciel
Qu’à l’éventrée

Publié dansPoèmes à la première femme

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