Entre tes lèvres plongeait ma queue,
A tasser le silence au fond de ta gorge
Sous nos regards entendus et
cloués par l’ordre des choses
Eusses-tu quoi que ce soit à dire qu’il faudrait le ruisseler entre tes cuisses
Où j’irais lire dans la tiédeur du braille
Les coulures de ta reddition
Rêver du jus qui gronde dans le fruit, et la branche à ployer sous le poids de cette promesse
Le goût, le sens et le son de ta chatte à inonder mon être
Comme une eau épaisse à noyer mon souffle
À tasser le silence au fond de ma gorge
Jusqu’à la lourdeur des ventres qui réclament délivrance
Et de la vie qui supplie qu’on la boive
Gorges
Publié dansPoèmes à la première femme
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