Mon ombre a changé de camp depuis ta lumière
Elle n’est plus cette nuit pendue à mes gestes
Mais cette boussole dont l’aiguille te cherche
Et souvent me perd
Dans les ruelles intimes
Au contrecœur des villes
Et comme je n’ai plus la moindre idée du chemin qui mène
Comme de la lumière qui s’y cache
Je marche
À ma perte
Tu seras tout ce qui me reste
Ombre
Publié dansPoèmes à la première femme
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