Skip to content

Ombre

Mon ombre a changé de camp depuis ta lumière
Elle n’est plus cette nuit pendue à mes gestes
Mais cette boussole dont l’aiguille te cherche
Et souvent me perd
Dans les ruelles intimes
Au contrecœur des villes
Et comme je n’ai plus la moindre idée du chemin qui mène
Comme de la lumière qui s’y cache
Je marche
À ma perte
Tu seras tout ce qui me reste

Publié dansPoèmes à la première femme

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *