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Bleu

Les veines gonflées du monde
Dans le bois, l’essence dont il est fait
La ridicule épaisseur de ses secrets
Dans le poids de toute seconde
Je n’en connais pas les réponses
Mais j’en sens toutes les questions
À chaque fois que l’air s’enfonce
Comme une foule dans mes poumons

Et j’y sens encore au cœur
Tant d’amour et joie cruelle
Que mon silence prend la couleur
de la colère au fond du ciel

Publié dansPoésie de la base

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