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Marche

Marcher, toujours, dans ce sable laborieux
Le muscle crispé sur le tibia
Tirant sur la fatigue comme sur une rampe

Marcher dans un monde qui penche vers soi
Vers soi trop lourd et qui déploie
Des montagnes de faux plat

Tirer contre le vent son corps gorgé de pluie
Avec ce regard de crampe vers la mer
Pour seule cordée

Enjamber chaque seconde
Du petit sablier
La main sur la gorge
Tranchée

Publié dansPoésie de la base

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